RUDY KEIL

Je m'appelle Rudy Keil, Je suis né le 9 décembre 1987 à Paris. Dès mon plus jeune âge, j'ai développé une passion pour le cinéma, particulièrement pour les genres fantastique et horreur, sous l'influence de mon frère aîné. Très tôt, j'ai découvert les plus grands classiques de l'horreur grâce aux cassettes VHS familiales. Issu d'une famille de cinéphiles, je dévorais les films, que ce soit au cinéma ou dans le vidéoclub de mon quartier. Je me voyais déjà comme un futur réalisateur et, de manière novice, j'ai commencé à écrire mes premières histoires d'horreur et à recréer des films amateurs avec le caméscope que mon père m'avait offert.

Plus tard, tout en poursuivant des études en comptabilité, j'ai occupé divers emplois dans différents domaines. Parallèlement, j'ai ravivé ma passion pour le cinéma d'horreur lorsque j'ai rejoint fortuitement une équipe de critiques de films pour un site web dédié au cinéma de genre, CINEMACLUBFR. Cela m'a permis d'assister à des avant-premières et de m'essayer à la critique cinématographique. En 2014, une rencontre fortuite avec un petit producteur de courts-métrages et de vidéos d'entreprise m'a enfin donné l'opportunité de réaliser mon rêve : écrire et réaliser mon propre court-métrage d'horreur. Bien que mon premier court-métrage, un mélange astucieux de thriller psychologique et d'horreur, ait été amateur, il n'a pas rencontré de succès dans les festivals. Plusieurs années ont passé, mais j'ai persévéré en réalisant mon deuxième court-métrage en 2019, cette fois avec une équipe entièrement nouvelle, ce qui m'a permis de me constituer mon propre réseau. J'ai remporté quelques prix dans de petits festivals internationaux et, à partir de ce moment-là, j'ai créé plusieurs courts-métrages autofinancés, obtenant des sélections et des distinctions.

Progressivement, mon désir s'est tourné vers la réalisation d'un long-métrage d'horreur. Je suis devenu passionné par l'évolution du cinéma de genre, en particulier en France, avec les œuvres de réalisateurs comme Julia Ducournau, et je suis devenu un fan de cinéma étrange et onirique, m'inspirant des œuvres d'Ari Aster, Robert Eggers et Brandon Cronenberg.